| La gare de Houilles a été ouverte en 1843 et fermée quelques mois plus tard (en1847) pour manque de rentabilité. La ville demande sa réouverture en 1861 et n'obtient satisfaction qu'en 1866. Extrait de "Houilles hier et aujourd'hui" tome II de Louis Jouan (1968): La SNCF
faisait savoir, par voie de presse, fin août 1966, qu’elle procéderait
le 20 septembre 1966 à la mise sous tension des caténaires sur la ligne de
Paris Saint Lazare à Achères, via Houilles et Sartrouville …/... Le
24 Septembre 1966 à zéro heure, après l’ultime phase de vérification, la
traction électrique remplaça la traction vapeur et les robustes 141
furent reléguées sur des lignes secondaires, des gares de marchandises
d’importance mineure ou encore mises à la ferraille. Les
ovillois attendaient leurs trains électriques depuis un tiers de siècle…/...
Nous atteignons le terminus St-Lazare en cinq minutes de moins qu’avant. Il
faut treize minutes en 1967 pour accomplir le trajet Houilles Paris St-Lazare.
Les démarrages et les arrêts sont plus souples et plus rapides…/… . En
gare de Houilles, une passerelle en béton, neuve, subsiste. ../... Les deux
anciennes passerelles en bois et poutrelles métalliques ont disparu dès le
printemps 1962. Un passage souterrain, inauguré
le
Passerelle située au niveau du souterrain actuel. Le tram stationne près de la gare . Nous sommes en 1902. Le tramway a fonctionné du 25 mars au 1er août (voir http://marc-andre-dubout.org/cf/tw/ligne62p/ligne62p-5.htm ) La descente de la passerelle rue M. Berteaux. Carte écrite en 1906: pas de passerelle Sur cette carte écrite en 1902, le correspondant indique la direction d'Hanoï Le train à grande vitesse et le ballon dirigeable A l'époque il y avait une gare de marchandises. (agrandissement de la carte de gauche)
Gare de Houilles Carrières Saint Denis Place de la Gare
La commande centralisée du trafic entre les gares de Houilles et de Sartrouville (d'après "Le Génil civil " n° 2667 du 23 septembre 1933) La gare de ceinture. (Houilles Sartrouville) La gare était située bd H. Barbusse à la limite de Sartrouville. Le passage à niveau a fait place à un pont. Oblitération GVC sur carte de Maisons Laffitte GVC = Gardes de voies de communication
La gare militaire de la Vaudoire L'accident en gare de Houilles en octobre 1920 .Samedi soir, 7h25 le train 264 BB venant de Mantes a perdu une partie de son attelage. Le conducteur arrête sa machine ; celle-ci est percutée par les wagons en perdition. Le train Paris Mantes 215 est parti de 7h6 de St Lazare; il est bondé et heurte le train arrêté,... Il y a 40 morts. Le président de la république, Alexandre Millerand et le ministre des transports se rendent sur place. Extraits de " Le patriote illustré" de Bruxelles, revue hebdomadaire. .GRAVES ACCIDENTS DE CHEMIN DE FER
LE NOMBRE DES MORTS FIXE OFFICIELLEMENT A 38, SERAIT EN RÉALITÉ DE 44 IL Y A DE NOMBREUX BLESSES Le
train de marchandises 204 BB, venant de Mantes, approchait de Houilles lorsque
le mécanicien s'aperçut que par suite d’une rupture d'attelage il avait
perdu une partie de son convoi. Il s'arrêta, mais en laissa de la déclivité
de la voie ferrée à cet, endroit la rame de wagons restée en panne vint s'écraser
sur la portion du train restée en stationnement. Il en résulta, un déraillement
et les deux voies furent obstruées. Ce
premier accident s'était produit sous la passerelle jetée par-dessus les
voies. Par
une épouvantable fatalité survenait à ce moment, à toute allure un train
direct Paris-Mantes bondé de voyageurs. Le choc fut d'une telle violence que
des wagons du type « impériale » utilisé pour la banlieue montèrent les uns
sur les autres. Les
premiers secours furent organisés par les employés de la gare de Houilles.
C'est surtout des débris d'un wagon de troisième mis en miettes que s'élevaient
des cris de douleur. On apercevait à cet endroit des bras et des jambes
baignant dans une énorme mare de sang. Des blessés se traînaient en gémissait
sur la voie. On s'occupa tout- d'abord de ceux-là pour les transporter dans une
salle de cinéma voisine. Puis
les recherches furent organisées, dans les wagons brisés, cependant que la
gare Saint-Lazare, prévenue de la catastrophe envoyait un train de secours avec
des brancards et des médicaments. Grâce
au zèle des sauveteurs,
tous les blessés étaient retirés des débris à une heure du matin. L'EVACUATION DES BLESSES ET DES MORTS SUR PARIS HOUILLES,
10 octobre. — Durant toute la nuit et sous la lumière des torches, des lampes
à acétylène et à la lueur des brasiers que des soldats alimentaient on a
activement travaillé à l'exploration des décombres. Des
machines haut de pied ont tiré à l'aide de filins d'acier les wagons broyés
et des puissantes grues sont employées à mettre hors des rails la locomotive
du train, tamponneur couchée sur le flanc. Des
compartiments éventrés on retire mille menus objets mais pas de nouveaux
cadavres-. Le spectacle est attristant sous le soleil admirable qui inonde la
campagne. Plusieurs wagons obstruent encore les voies C'est un enchevêtrement
de ferrailles tordues, et de banquettes éventrées. Le
jour s'est levé blafard sur la petite salle d'atteinte de Houilles où
s'alignent les cadavres noircis, tuméfiés, hideux. L’évacuation
de la salle d'attente de la gare a commencé à 11 h. 40 et s'est terminée à
12hi. 45 Les corps des victimes, étaient posés sur des civières que des
sapeurs-pompiers de Paris portaient jusqu'aux voitures d'ambulance qui devaient
les transporter à leur domicile. Au cours de cette opération une des victimes
qu'on allait transporter à la morgue a été reconnue par son beau-frère c'est
Mme Greusard Lucie, 36 ans, demeurant à Condé-sur-Noireau qui se rendait à
Poissy chez son beau-frère Son corps a été reconduit à Poissy. M. LE TROCQUER
NOUS EXPOSE LES RÉSULTATS DE SON ENQUÊTE PARIS,
10 octobre. — Le directeur de la compagnie des Chemins de fer de l'Etat. M.
Dejean s'est rendu dès la première heure ce matin à Houilles. A son retour à
Paris il a exposé les conditions dans lesquelles s'est produite la catastrophe
survenue hier soir. Ses
déclarations ne font que confirmer ce que nous savions déjà sur le concours
des circonstances fatales qui ont déterminé la catastrophe. D'autre
part M. Le Trocquer, ministre des travaux publics, qui s'était rendu
directement de son domicile à Houilles, où il est arrivé à sept heures et
quart ce matin s'est livré aussitôt à une enquête personnelle durant 2
heures. Rentré
au ministère des Travaux Publies il nous a fait les déclarations suivantes. «
Je crois pouvoir affirmer, d'après les témoignages que j'ai recueillis, que la
catastrophe n'est imputable qu'à la fatalité car AUCUNE FAUTE
PROFESSIONNELLE N'A ETE COMMISE PAR LES AGENTS DU RESEAU QUI ONT FAIT
L'IMPOSSIBLE POUR EMPECHER L'ACCIDENT. Celui-ci s'est produit dans les
circonstances que voici : «
Le train de marchandise venant de Sartrouville se dirigeait sur Houilles quand
une rupture d’attelage se produisit séparant le convoi on deux. Le chef de
gare de Sartrouville prévint aussitôt le chef de gare d'Houilles qui voulut
faire garer provisoirement une partie du convoi sur une voie d'embranchement
tandis que la locomotive serait repartie chercher les wagons restés sur la
voie. Mais en raison de la déclivité de la ligne ces wagons descendirent
d'eux-mêmes et vinrent se renverser sur les voies de la gare de Houilles démolissant
en même temps les signaux «
Pas une minute ne s'est écoulée entre le choc la démolition des signaux, et
l'arrivée du train de voyageurs. Par conséquent il y eut impossibilité
absolue de couvrir la voie. Les deux chefs de gare ont fait en l’occurrence
tout leur devoir. Les
travaux de déblaiement se poursuivent activement sous les ordres de M. Bauer,
ingénieur en chef. Deux grues puissantes ont été amenées de Paris et on espère
que la circulation sera rétablie dans la soirée. «En ce qui concerne les
victimes, on m'a signalé 38 morts et 28 blessés évacués sur Paris. En
rentrant, je me suis rendu à l'hôpital Beaujon où sont entrés 11 blessés.
J’ai appris qu'un d'entre-deux était mort dans la matinée. «
De là, je suis allé à Lariboisière où j’ai vu douze autres blessés qui y
sont en traitement. Des instructions ont été données pour que des secours
soient accordés d'urgence aux victimes et à leurs familles. Le
ministre nous a indiqué d’autre part, que pour éviter des accidents de ce
genre il faudrait adopter le système du frein continu pour tous les trains de
marchandises. D'ailleurs on s'en était déjà préoccupé au ministère des
Travaux publics et on devait faire en décembre prochain un essai dans ce sens
sur le réseau de l’État. Il a déclaré enfin que son enquête personnelle
ne devait influer en rien sur l'enquête judiciaire officielle qui est ouverte
en vue d'établir s'il y a des responsabilités engagées. M. MILLERAND REND VISITE AUX VICTIMES PARIS,
10 octobre. — Le président de la République s'est rendu ce matin, à 10
heures, à Houilles. Il était
accompagné de M. Steeg, ministre de l'Intérieur. Après s'être fait expliquer
les circonstances de l'accident il s'est rendu à la salle d'attente transformée
en chambre mortuaire. Il s'est incliné devant les victimes et a serré les
mains de ceux des parents qui étaient présents. De
Houilles le président de la République et le ministre de l'Intérieur sont
rentras à Paris où ils ont été d'abord à l'hôpital Beaujon, puis à
Lariboisière visiter les blessés qui y avaient été transportés. 38 OU 44 MORTS ? PARIS,
10 octobre. — «D’après les renseignements officiels, le chiffre des morts
serait de 38, dont 35 auraient été identifiés. Or on annonce d'autre part que
neuf cadavres n'ayant pas été identifiés ont été conduit»-à la Morgue.
Dans ces conditions, il est à craindre- que le nombre des morts, un peu plus élevé
qu'on ne l'annonce officiellement, soit de 44. D'autre
part, il faut malheureusement s'attendre à ce que plusieurs grands blessés
succombent UNE
LISTE DE MORTS IDENTIFIES PARIS,
10 octobre, — Voici les noms des personnes dont les cadavres-ont été
identifiés ; Mme
Friere, 18ruie Trieuc, à Maisons-Laffitte
; M.
Lucien Moreau, vendeur au Bon-Marché ; Mme Paulet, à Poissy. M. Clerc, menuisier, à
Poissy. Mme
Marinette Capola, 21, rue Veron, à Paris M.
Henri Rabussier, journalier à Eponnes ; M. Budan, de Verneuil ; M.
Testu de Ballancourt, 6 avenue Lafayette, à Maisons-Laffitte ; M. Henri Desgriette, de
Sartrouville. M. Mousseau, de
Maisons-Laffitte Mme
Lucie Greusaird, 36 ans, de Condé-sur-Noireau (Calvados) ; LES BLESSES Voici
une liste de personnes grièvement blessées : M.
Clade, 17, rue Dumesnil, à Maisons-Laffitte ; M. Cbarliar Eugène, 14-i, rue du
Mont-Cenis, à Paris ; Mlle
Louise Raymond, employée des P, T, T. à Mantes ; M. Lancey Jean, porte
Saint-Nicolas, aux Mureaux ; …/… Journal Le Matin des 10 ( 2 images),11 et 12 octobre 1920. Journal L'Humanité des 10,11 et 12 octobre 1920. On en parle en Grande Bretagne. Funérailles des victimes de Maisons Laffitte (dans un journal suisse). Cartes hebdomadaires
Ticket pour chien.
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